Deux méthodes pour partager des pistes d’actions

Début octobre, le SICTOM Loir & Sarthe a rassemblé en deux temps les futurs partenaires potentiels de son futur programme d'économie circulaire. L'objectif était de partager le diagnostic du territoire, les objectifs du SICTOM et les pistes d'actions de chacun des partenaires.

La première rencontre réunissait les acteurs qui avaient déjà une expérience de la conduite d'actions d'économie circulaire (chambres consulaires, CPIE...). Or, leurs actions pouvaient porter sur des mêmes gisements, reposer sur des savoir-faire proches ou mobiliser des publics-cibles identiques. Pour visualiser les interactions et identifier ensemble les recoupements, nous avons invité chacun des acteurs à choisir des étiquettes de 4 grandes catégories : "acteur" (étiquette bleue), "mode d'action" (orange), "public-cible" (jaune) et "gisements" (vert), pour schématiser chacune de ses actions. Ensuite, chaque acteur a positionné ses principaux schémas d'actions sur le mur préparé pour l'occasion. Les actions étaient alors regroupées par gisement.

La seconde rencontre rassemblait les acteurs locaux intéressés par la démarche et déjà actifs sur le territoire du SICTOM, mais avec une expérience variable de la prévention des déchets et de l'économie circulaire. Après le partage du diagnostic et des objectifs du SICTOM, les acteurs ont été invités à indiquer s'ils se voyaient plutôt en "acteur-relais", en "opérateur" ou en "public-cible-pilote". Puis chacun a préparé une à trois ébauches de fiche-action qu'il pouvait proposer pour le programme, en veillant à préciser les potentiels partenaires, les attentes et besoins (notamment vis-à-vis du SICTOM) et le délai de réalisation possible.

Dans les deux cas, un temps de debriefing collectif a eu lieu pour aboutir à une vision partagée des potentialités.

La première méthode permet de ré-explorer les modalités d'intervention d'acteurs expérimentés, et de faire apparaître visuellement les convergences possibes entre les différents acteurs. Elle présente l'immense intérêt de conduire chacun des acteurs à présenter son action selon des termes harmonisés et précis. C'est un puzzle unique qui est constitué, à partir de pièces définies à l'avance.

La seconde méthode est moins contraignante. Elle est utilisable avec des acteurs de nature diverse, pas obligatoirement rompus à des démarches de co-construction en atelier. Son cadre est plus souple. Il permet à chacun de s'exprimer, mais rend moins visible les interactions et les convergences.

Positionnement d actions sur le mur de restitution

Atelier 1 : Positionnement d actions sur le mur de restitution (détail)

Vue sur le mur de restitution

Atelier 1 : Vue sur le mur de restitution

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